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Corrigé du Bac 2003

 

 

 

Exercice I. restitution des connaissances (10 points).

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Procréation.

Expliquez comment, chez la femme, les mécanismes hormonaux contrôlent le développement folliculaire pendant la première partie du cycle ovarien et conduisent à l'ovulation.

Il sera tenu compte de la qualité de l'introduction, du développement structuré et de la conclusion; des schémas explicatifs, dont celui d'un follicule mûr, devront illustrer chacune des étapes du contrôle.

Corrigé personnel qui n'engage que moi :

Il était important ici de rappeler le cycle ovarien (croissance folliculaire), les hormones libérées par les différents organes, dans l'intro ou le I.

Ensuite le principe du rétrocontrôle négatif et du rétrocontrôle positif dose-dépendant des oestrogènes sur le complexe hypothalamo-hypophysaire (CHH).

Voici le plan que je propose (on demandait un développement structuré!) : plusieurs étaient possibles!.

Introduction:

Généralités sur la production des gamètes chez la femme : cyclique.

cycle ovarien : il dure 28 jours en moyenne et est constitué de plusieurs phases : la phase folliculaire du 1er jour (1er jour des règles) au 14ème jour, la phase ovulatoire (le 14ème jour) et enfin la phase lutéinique (du 15ème au 28ème jour). Ces phases sont régies par des hormones, molécules messagères transportées par le sang, produites par des glandes endocrines et ayant une action sur un organe ou cellule cible.

Un ovule est émis lors de la phase ovulatoire.

Pour répondre au problème posé, nous nous intéresserons à la phase folliculaire et la phase ovulatoire.

I-Les glandes endocrines productrices d'hormones sexuelles chez la Femme.

 

1-Ovaires, follicules et hormones ovariennes.

Les ovaires sont les gonades. Au sein des ces ovaires se développent les ovocytes se trouvant à l'intérieur des follicules ovariens. Ces follicules constitués de différents types cellulaires (thèques et granulosa) croissent : follicules primaires (quelques microns de diamètres), puis secondaires, puis cavitaires et enfin mûrs (diamètre de l'ordre du centimètre):

Schéma d'un follicule mûr (demandé dans l'énoncé).

Les cellules constituant les follicules sécrètent des hormones : de l'oestrogène (et un peu de progestérone). Les follicules de petites tailles sécrètent peu d'oestrogènes. En revanche, les follicules de grandes tailles en sécrètent beaucoup. Plus un follicule grandit, plus il sécrète d'oestrogène.

 

2- Le complexe hypothalamo-hypophysaire (CHH) et les hormones hypophysaires.

L'hypophyse, glande se trouvant à la base du cerveau est reliée à l'hypothalamus.

Schéma du CHH.

L'hypothalamus sécrète de manière pulsatile de la GnRH dont l'effet est de provoquer au niveau de l'hypophyse la libération de la FSH (Folliculo Stimulating Hormon) et de la LH (Luteinic Hormon).

Ces hormones auront une action directe sur leur organe cible : l'ovaire.

II- Mécanismes hormonaux contrôlant le développement folliculaire.

La FSH stimule le développement des follicules.

En retour, les follicules sécrètent de l'oestrogène qui, à faible concentration, inhibe la sécrétion des hormones hypophysaires : c'est un rétrocontrôle négatif.

III- Mécanismes hormonaux provoquant l'ovulation.

Lorsqu'un des follicules mûrit, la sécrétion d'oestrogène est très importante. A forte dose, l'oestrogène provoque l'effet inverse que précédemment : cela stimule la sécrétion des hormones hypophysaires (c'est un rétrocontrôle positif). La sécrétion de LH et FSH devient très importante : il y a un pic de sécrétion. Ce pic de LH et FSH provoque l'ovulation au niveau des ovaires.

Conclusion :

Lors de la phase folliculaire, les follicules de petites tailles mais de plus en plus grands (grâce aux hormones hypophysaires) sécrètent peu d'oestrogène. A faible dose, l'oestrogène fait un rétrocontrôle négatif sur le CHH pour freiner la sécrétion d'hormones hypoysaires. Lorsque les follicules sont assez mûrs, la concentration d'oestrogène dépasse un certain seuil et provoque sur le CHH un rétrocontrôle positif qui permet la formation d'un pic ovulatoire de LH et FSH.

Schéma résumant cela et montrant les interactions existant entre le CHH et les ovaires.

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